Échos au Micro : une nouvelle série vidéo qui va à l’essentiel

Armée de mon micro, j’ai profité du dernier événement .conf Go 2024 pour partir à la rencontre des clients de Splunk. De l’utilisation actuelle de l’IA au futur de la résilience, ils nous expliquent en quelques minutes leur point de vue sur des sujets d’actualité ou des questions plus… existentielles. Voici un petit aperçu de leurs réponses.

Quels sont les cas d’usage de l’IA les plus intéressants ?

Comme le souligne Sébastien Olaïzola, RSSI de France Médias Monde, l’IA se révèle déjà très utile dans le cadre de la détection des incidents, notamment parce qu’elle permet d’effectuer des requêtes en langage naturel. Mais ce n’est pas tout. Vincent Burgun, Ingénieur Système d’OFI, s’en sert aussi régulièrement pour faciliter et accélérer les tâches de scripting ou de documentation.Par ailleurs, même si certains SOC peuvent encore se montrer frileux en matière d’IA, d’après Luc Menan, SOC Analyst de la Cnaf, le machine learning classique a beaucoup de succès, en particulier pour tout ce qui touche à la détection d’anomalies ou aux recherches dans de grands ensembles de données. Et comme le fait si bien remarquer Mathieu Parfait, WebPerf chez Stellantis, en matière d’IA générative, « on n’en est encore qu’au début », surtout dans le domaine professionnel !

À quoi ressemblera la résilience du futur ?

Si vous avez suivi notre podcast Les Résilients, vous savez sans doute déjà à quel point le thème de la résilience nous tient à cœur. Notre nouvelle série vidéo ne pouvait donc pas faire l’impasse sur cette question. Mais la résilience, c’est quoi ?

Pour François Peral, WebPerf chez Stellantis, c’est avant tout l’art d’orchestrer les nouvelles et les anciennes technologies pour maintenir les services à l’utilisateur contre vents et marées. Un art de la gestion de crise, donc, qui va certainement devenir de plus en plus ardu à mesure que les architectures gagneront en complexité.

Car, comme le rappelle Luc Menan, la résilience est un sujet transversal qui nécessite une approche multifactorielle. Et, à défaut de pouvoir simplifier les choses, la meilleure arme à disposition des entreprises reste l’observabilité. Mais avoir une visibilité totale sur le paysage technologique ne suffira peut-être pas. La résilience du futur, Sébastien Olaïzola la voit aussi totalement « intégrée aux processus métiers ».

Quel conseil donneriez-vous à votre « vous » du futur ?

Pour l’avenir, les maîtres-mots de Frédérique Abate, OSSI/RSSI de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), sont « anticipation » et « planification ». Mais pour que les efforts des équipes techniques portent leurs fruits, il ne faut pas oublier d’impliquer et de sensibiliser les équipes de direction !

Et l’anticipation passe également par la documentation. Pour éviter de refaire encore et encore les mêmes erreurs, Luc Menan conseille donc à son « moi » du futur de documenter en détail les actions entreprises pour remédier à chaque crise. Dans les moments difficiles, on ne peut cependant pas se reposer uniquement sur des considérations techniques ; le facteur humain joue aussi un rôle central. C’est pour cela que le mot de la fin revient à Vincent Burgun, qui nous rappelle à quel point il est important de garder la tête froide pour gérer efficacement les situations de crise. Alors, « keep calm » ! 

Et pour faire écho à notre série sur la résilience du futur, je n’ai pas résisté à l’envie de demander à nos intervenants quel serait le super-pouvoir de leurs rêves !

Vous voulez en savoir plus ? Retrouvez l’intégralité des vidéos de la série Échos au Micro sur notre chaîne YouTube en français !