Dans cette nouvelle série appelée "Splunker sa maison", consacrée à la domotique, nous suivons mes expérimentations pour splunker une maison programmable, entre domotique et supervision. Dans le premier épisode, un départ en vacances va entraîner une conséquence inattendue (enfin, c’était sans compter l’analyse prédictive).
J’ai fait construire une maison bioclimatique il y a un an avec l’aide d’un architecte et d’artisans locaux. En tant qu’ingénieur et surtout Splunker, j’avais envie d’expérimenter, d’investiguer, notamment dans des domaines comme le machine learning et la domotique. J’avais déjà construit une autre maison auparavant et j’avais appris que les choix initiaux ne sont pas toujours les bons !
J’ai donc conçu l'électricité de la maison pour qu’elle soit évolutive et programmable, afin que l’habitation s’adapte au mode de vie de la famille, et non l’inverse. Si l’on prend l’exemple de l’éclairage, la famille peut facilement programmer un interrupteur pour qu’il allume tels types de lampes du salon en été et tels autres en hiver, selon la luminosité. Pour rendre la maison programmable j’ai choisi d’utiliser de la domotique filaire (pratique en construction neuve). J’utilise une technologie française : GCE Electronics.
La maison devient alors programmable et évolutive par des cycles d'amélioration très court (c’est en quelque sorte le devOps appliqué à la maison). Pour vous donner un exemple concret, comme j’habite dans les Alpes, l’hiver il fait froid et l’été... il fait très chaud ! Pour augmenter l’efficacité énergétique d’une maison passive il faut utiliser le soleil ou s’en protéger au mieux. Nous avons fait évoluer les actions automatiques afin de respecter ce principe. En hiver, si la température est basse et qu’il y a du soleil, il faut ouvrir tous les volets tôt pour profiter de l’apport thermique du soleil. En revanche l'été en temps de canicule il faut que les volets à l’Est restent fermés le matin afin de ne pas réchauffer la maison lorsque les rayons sont rasants. Avec le temps nous avons affiné ces scénarios, par touches successives, comme dans un processus d'amélioration continue.
Toutes les données de la domotique sont centralisées dans Splunk, ce qui me permet en temps réel de corréler les informations, faire des analyses et mettre en place les alertes dont j’ai besoin. Je consulte le tableau de bord de toute la maison en un clin d’œil sur mon smartphone. Je consulte notamment les données de l’éclairage extérieur et intérieur, du portail automatique de l’entrée et de la porte de garage, de la température ou de la luminosité. J’ai également mis en place des alertes via l’application Splunk Mobile.
À l’usage (notamment en vacances), c’est bien plus pratique de recevoir une alerte intelligente que de devoir consulter régulièrement un dashboard pour savoir si tout va bien. L’idée étant qu’avec le machine learning intégré à Splunk, je peux recevoir une alerte si une valeur semble inhabituelle. Et d’ailleurs, cela m’est arrivé il n’y a pas si longtemps…
J’ai une cuve d’eau de pluie qui me permet d’arroser le potager et notamment les tomates, friandes en eau. L’arrosage est automatique, via la domotique, et utilise l’eau de la cuve (au passage : c’est un exemple concret de cycle court d'amélioration pensé pendant le confinement). Splunk m’envoie une alerte quand il n’y a plus d’eau dans la cuve. Il y a deux semaines, j’étais en vacances, et j’ai vu que la cuve était justement vide. Une vision d’horreur s’est profilée sous mes yeux : toutes mes plantes allaient y passer. J’ai dû appeler un voisin en vitesse pour qu’il passe à l’action : tourner une manivelle afin que l’arrosage passe sur l’eau de ville.
Avoir des données, c’est bien, mais encore faut-il les transformer en actions si on ne veut pas dire au revoir à sa récolte (tiens, tiens, ça vous rappelle quelque chose ?). La prochaine étape d'amélioration continue est donc d’automatiser la réponse en mettant en place une action mécanique, celle de tourner la manivelle pour passer à l’eau du robinet (pour les bricoleurs, on parle d’une simple électrovanne commandée par Splunk via la domotique IPX).
Dans le futur, il faut que je tire parti des données météorologiques d’un site comme Windy. Ainsi, en corrélant une hausse de température avec une baisse des chutes de pluie et du niveau de la pluie, Splunk peut prédire le besoin en eau et le moment ou la cuve sera vide pour me prévenir via une alerte ainsi que provoquer l’action automatisée de basculer sur l’eau de ville.
Dans ce premier épisode, nous avons constaté que le reporting et les alertes sont bien plus utiles s’ils s’accompagnent d’une action concrète (manuelle ou automatique). Un principe qui soit-dit en passant se transpose à merveille au monde professionnel. Dans le prochain volet de la série “Splunker sa maison”, je vous emmène dans ma cave à vin...
Et pour les Splunkers, voici le détail technique pour le réaliser chez vous :
À bientôt !
La plateforme Splunk élimine les obstacles qui séparent les données de l'action, pour donner aux équipes d'observabilité, d'IT et de sécurité les moyens de préserver la sécurité, la résilience et le pouvoir d'innovation de leur organisation.
Fondée en 2003, Splunk est une entreprise internationale. Ses plus de 7 500 employés, les Splunkers, ont déjà obtenu plus de 1 020 brevets à ce jour, et ses solutions sont disponibles dans 21 régions du monde. Ouverte et extensible, la plateforme de données Splunk prend en charge les données de tous les environnements pour donner à toutes les équipes d'une entreprise une visibilité complète et contextualisée sur l'ensemble des interactions et des processus métier. Splunk, une base solide pour vos données.