Depuis près d’un an, le podcast Les Résilients donne la voix à des super-héros du numérique qui œuvrent pour protéger leur organisation au quotidien. La première saison nous a permis de découvrir la vision de six de ces super-héros, et trois d’entre-deux ont accepté de tomber le masque à l’occasion d’un LinkedIn Live exceptionnel dans les studios vidéos de Netmedia. Accompagnés de Fanny Doukhan, Country Manager France chez Splunk, ils nous expliquent comment ils parviennent à assurer la continuité de leurs opérations contre vents et marées et la manière dont ils envisagent les cinq prochaines années, notamment en ce qui concerne l’évolution de l’IA et le renforcement de la régulation.
D’après le célèbre neuropsychiatre et psychanalyste, Boris Cyrulnik, « la résilience, c’est l’art de naviguer dans les torrents ». Une définition poétique, qui montre à quel point ce concept peut prendre des formes différentes en fonction du contexte. Et pour illustrer cette diversité, au début de chaque épisode du podcast, je raconte un événement fondateur de l’histoire de la résilience, que vous retrouverez sous forme de planche de BD dans notre e-book hors-série illustré.
Cette hétérogénéité ressort également des interventions des participants à ce LinkedIn Live. Pour Youssef Kilany, Directeur de l’architecture et de la production chez Net-entreprises, Sébastien Olaïzola, RSSI de France Médias Monde, et Patrick Prosper, RSSI de Groupama, les enjeux de la résilience sont en effet profondément liés au secteur d’activité. Mais qu’il s’agisse de renforcer la proactivité de leur entreprise, d’assurer la continuité des processus métier en dépit des incidents ou d’amplifier leurs efforts pour se préparer au pire, tous mettent en place des stratégies pour que leur organisation continue de fonctionner de manière optimale, même après un choc majeur.
Toutefois, comme l’explique Fanny Doukhan, on aurait tort de croire que la résilience se limite aux questions techniques. Il est en effet de plus en plus essentiel de prendre en compte l’impact global de ces chocs sur l’entreprise et sur son image.
Tous les super-héros de cette saison le prédisent : le futur de la résilience sera marqué par une utilisation accrue des nouvelles technologies, et par-dessus tout de l’IA. Certains d’entre eux expérimentent d’ailleurs déjà ces outils dans leur organisation, mais les choses ne vont pas s’arrêter là, car l’IA, l’IoT et les autres technologies de ce type font entrevoir des possibilités considérables, surtout en ce qui concerne l’innovation, la détection des cyberattaques, l’anticipation des incidents, la gestion de crise, le traitement d’informations multisources, la traduction simultanée ou la détection des fraudes.
Par ailleurs, dans un contexte de forte pénurie de talents, l’IA permet aux équipes de se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée en les déchargeant des tâches répétitives et improductives. Un avantage considérable pour les entreprises… à condition qu’elles soient capables de rassurer et de former leurs collaborateurs. Car, comme le rappellent les invités de ce LinkedIn Live, il est important que ces évolutions technologiques ne laissent pas l’humain sur le bord de la route, même si certains métiers sont voués à changer, notamment sous l’effet du développement prononcé des IA génératives.
Enfin, il ne faut pas oublier que si l’IA peut booster les entreprises, elle permet également d’accroître l’efficacité des attaquants. Selon notre rapport sur l’État de la cybersécurité en 2024, 52 % des personnes interrogées ont ainsi subi une faille de données… mais si l’on en croit Patrick Prosper, c’est simplement que 48 % ne le savent pas. Les enjeux de cybersécurité et de résilience sont donc plus importants que jamais.
Toutes les activités humaines imposent de respecter des règles communes. Le développement de l’IA et des autres technologies nécessaires au renforcement de la résilience s’accompagnera donc inévitablement d’une intensification de la régulation, une tendance que l’on observe déjà avec des textes tels que les directives DORA (Digital Operational Resilience Act) et NIS2, ou l’IA Act.
Ces règles présentent l’avantage de gommer les distorsions de concurrence entre les entreprises en les contraignant à un niveau de résilience minimum. Il faut toutefois veiller à ce qu’elles ne deviennent pas trop restrictives afin qu’elles puissent absorber les évolutions à venir et qu’elles ne freinent pas l’innovation en imposant un cadre trop rigide et trop gourmand en ressources.
Vous voulez en savoir plus sur les stratégies de nos super-héros du numérique pour protéger leurs organisations ? Ne manquez pas le replay du LinkedIn Live !
Retrouvez également la vision de la résilience du futur des six invités de cette saison ainsi que des exemples inspirants dans notre e-book hors-série Les Résilients : l’IA, super-pouvoir du cyberespace.
La plateforme Splunk élimine les obstacles qui séparent les données de l'action, pour donner aux équipes d'observabilité, d'IT et de sécurité les moyens de préserver la sécurité, la résilience et le pouvoir d'innovation de leur organisation.
Fondée en 2003, Splunk est une entreprise internationale. Ses plus de 7 500 employés, les Splunkers, ont déjà obtenu plus de 1 020 brevets à ce jour, et ses solutions sont disponibles dans 21 régions du monde. Ouverte et extensible, la plateforme de données Splunk prend en charge les données de tous les environnements pour donner à toutes les équipes d'une entreprise une visibilité complète et contextualisée sur l'ensemble des interactions et des processus métier. Splunk, une base solide pour vos données.