La résilience est désormais un impératif stratégique pour permettre aux fabricants de surmonter cette période difficile. Les défis mondiaux font la une, tout comme les réponses innovantes des leaders de la fabrication. Les fabricants ingénieux automatisent, révisent leurs processus fondamentaux, modernisent leur position de sécurité et réduisent leur empreinte CO2. Les organisations visionnaires intensifient investissements dans le cloud pour gagner en agilité et en résilience. Et rien de tout cela ne serait possible sans les données.
Au cours de son histoire, le secteur manufacturier a traversé de nombreuses situations de crise. Quelles que soient les causes des crises économiques et financières, elles ont impacté le monde de la fabrication et ont engendré des ralentissements. La première crise mondiale de 1857 a entraîné la faillite de nombreuses entreprises du secteur ferroviaire américain tandis qu’à notre époque, les entreprises subissent les chocs des prix de l’énergie et la désorganisation des chaînes d’approvisionnement.
Cependant, la fréquence de telles crises s’accélère nettement : alors que l’écart entre la première crise économique mondiale et la Grande Dépression était de 70 ans, celui qui sépare la crise asiatique de la crise économique et financière s’est réduit à 10 ans. Et avec la pandémie de COVID, les fabricants sont maintenant frappés par une nouvelle crise presque chaque année.
Les perspectives de 2023 ne semblent pas brillantes pour les fabricants.
Suite à la reprise en V après la pandémie de COVID, l’indice des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière mondiale indique que les exportations chutent fortement malgré les signes d’allègement des problèmes au niveau de la chaîne d’approvisionnement.
Au cœur de la tempête dévastatrice qui s’annonce, la résilience est la clé pour se rétablir, survivre et surmonter les perturbations qui suivront, mais aussi pour s’adapter aux nouveaux modèles opératoires.
Un PMI supérieur à 50 décrit une expansion, tandis qu’un indice inférieur à 50 correspond à une contraction et un indice de 50 indique qu’il n’y a aucun changement.
Quatre mesures concrètes permettent aux fabricants de renforcer leur résilience en exploitant la puissance des données.
Le paysage de la sécurité n’a jamais été aussi difficile. Selon le rapport mondial État de la sécurité 2022 de Splunk, 49 % des organisations déclarent avoir subi des violations de données au cours des deux dernières années, soit une augmentation de 39 % par rapport à l’année précédente. Les organisations font de plus en plus souvent face à des attaques sophistiquées accompagnées de demandes de rançon importantes. Pour compliquer les choses, la pénurie de talents dans le domaine de la sécurité est toujours prégnante.
La fabrication est le secteur le plus ciblé par les cyberattaques. Les organisations industrielles s’attendent à une augmentation des cyberattaques ciblant les appareils connectés, et notamment les systèmes de contrôle traditionnels. Face à ces nouveaux défis, les autorités chargées d’encadrer les infrastructures critiques et les compagnies d’assurance prennent des mesures : les primes d’assurance augmentent considérablement pour les organisations qui ne renforcent pas leur posture de sécurité, et l’industrie automobile est désormais dans l’obligation de disposer d’un centre des opérations de sécurité des véhicules (VSOC) d’après la réglementation UNECE WP.29 / R155.
Ces défis alimentent la résilience et la modernisation de la sécurité. De nombreux fabricants cherchent à rationaliser leurs fournisseurs, investissent dans des outils de sécurité interopérables et implémentent des technologies d’automatisation et d’orchestration au sein de leurs environnements IT et OT.
Ce n’est un secret pour personne : les fabricants étaient à l’origine réticents, voire tout à fait opposés, à l’adoption du cloud. Toutefois, leur avis a radicalement changé, surtout dans un contexte de sécurité. Une étude de McKinsey met en évidence que « la sécurité et la réduction des risques » figurent parmi les trois premières raisons d’implémenter la technologie cloud.
Les organisations déploient également de plus en plus leur système de gestion des événements et des informations de sécurité (SIEM) dans le cloud (aaS), ne serait-ce que pour profiter de ses nombreux avantages : flexibilité d’une architecture hybride avec des mises à jour de logiciels automatiques, agilité dans un paysage d’entreprise instable, innovation et rentabilité.
Cela fait neuf années consécutives que Splunk est désigné leader dans le Magic Quadrant SIEM 2022 de Gartner et par l’IDC MarketScape 2022 des SIEM. Protégez votre entreprise et modernisez vos opérations de sécurité grâce à une plateforme de données de pointe, à des analyses avancées et à l’automatisation des investigations et de la réponse. Dans vos bureaux, vos usines et mêmes vos véhicules avec le VSOC, obtenez une visibilité complète sur vos environnements IT et OT depuis un SOC IT ou OT central (aaS dans le cloud, hybride ou local). Les améliorations apportées aux alertes basées sur les risques sont capables de transformer un déluge d’alertes en une poignée d’incidents haute-fidélité classés par niveau de risque.
Meggitt, leader mondial de l’aéronautique, de la défense et de l’énergie, s’est tourné vers Splunk Cloud afin de sécuriser et faire évoluer son activité internationale, tout en faisant face à la multiplication des cybermenaces.
L’automatisation sera le prochain facteur de différenciation, c’est le secret pour évoluer. Dans le secteur de la fabrication, trois domaines en particulier présentent un fort potentiel d’automatisation :
Avec les récentes tendances à la démondialisation, et face aux débâcles des chaînes d’approvisionnement, de nombreux fabricants cherchent à relocaliser, c’est-à-dire à ramener leur production dans leur pays d’origine. Si ce mouvement peut sembler naturel, il entraîne des pressions financières considérables, en raison des coûts plus élevés dans leur pays d’origine.
L’automatisation et l’exploitation des données se sont avérées efficaces pour réduire l’impact financier de la relocalisation. Par exemple, il suffit ainsi à un directeur d’usine de parcourir rapidement une analyse automatisée du taux de rendement global (TRG) : il n’a plus à parcourir l’usine pour rassembler les données manuellement. Avec la pandémie de COVID, le télétravail a fait apparaître de nombreux scénarios d’automatisation de la visibilité en temps réel sur la performance des sites distants. Les déplacements coûteux sont devenus superflus.
Selon un article récent de Forbes, « la pénurie de main-d’œuvre est en train de tuer l’industrie manufacturière américaine ». Toutes les économies ou presque confrontées à des défis démographiques sont en manque critique de travailleurs dans le secteur de la fabrication. Les travailleurs qualifiés ne sont simplement pas assez nombreux pour faire le travail, et l’on manque également de travailleurs non qualifiés prêts à se former.
Si l’immigration semble être une piste, c’est dans l’automatisation que réside le réel accélérateur, particulièrement dans l’application du machine learning et de l’intelligence artificielle. Par exemple, l’automatisation des processus de réclamation de garanties peut être très avantageuse. C’est bien par nécessité, pour maintenir les opérations, que de nombreux emplois anciennement exercés par les humains finiront remplacés par l’automatisation.
D’après une plaisanterie en vogue, l’usine du futur n’aura besoin que d’un travailleur et d’un chien. La tâche du travailleur sera de nourrir le chien et celle du chien, de tenir le travailleur à distance des machines.
« Viendra un moment où vous serez submergé par la quantité de travail et où vous ne pourrez pas embaucher davantage de personnes. Il est humainement impossible de traiter la quantité de données présente, et la seule voie à suivre est l’automatisation. » — Jason Mihalow, Architecte senior en cybersécurité cloud, McGraw Hill
Les cyberattaques de plus en plus sophistiquées mentionnées plus tôt, dans le contexte d’une pénurie de talents en sécurité, obligent les fabricants à automatiser leurs opérations. Ils cherchent, par exemple, à enrichir les alertes basées sur les risques pour transformer un déluge d’alertes en un nombre réduit d’incidents haute-fidélité. Pour résumer : compte tenu de l’explosion des données et les complexités qu’elle entraîne, les fabricants devront recourir davantage à l’automatisation pour rester dans la course.
Passez de la visibilité à l’action, rapidement et à grande échelle, avec la plateforme unifiée de sécurité et d’observabilité de Splunk. Notre plateforme de données extensible fournit une sécurité unifiée, une observabilité complète et d’innombrables applications personnalisées. Renforcez votre résilience à l’aide d’une meilleure automatisation en vous appuyant sur les produits essentiels de Splunk.
Grâce à Splunk SOAR, Domino’s a automatisé tous les workflows répétitifs, ce qui permet au leader de la pizza d’identifier et d’atténuer automatiquement les incidents en quelques minutes, alors qu’il fallait des heures auparavant.
Le développement durable est la priorité dans tous les secteurs verticaux. Il est réclamé par les clients, les investisseurs et les autorités.
Le Forum économique mondial a choisi le développement durable comme thème clé et soutient ainsi de nombreuses initiatives telles que 50 Climate Leaders, dont la plupart sont, sans surprise, des entreprises manufacturières. En effet, la fabrication assume une responsabilité particulière puisque que les secteurs industriels comptent pour environ 40 % de la consommation d’énergie mondiale et pour plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, selon le Forum économique mondial.
Les métriques clés du développement durable sont généralement mesurées à travers le prisme de « l’empreinte CO2 » et de nombreux fabricants ont annoncé des objectifs ambitieux. Par exemple, Mercedes-Benz et McLaren visent tous deux à réduire leurs émissions de CO2 de plus de 50 % d’ici 2030, tandis qu’Airbus vise la neutralité carbone d’ici 2050.
Cependant, le défi réside dans le manque de transparence de l’empreinte CO2. Les organisations manquent d’une visibilité complète et indispensable sur l’empreinte CO2 du cloud, du multicloud et des environnements edge (au niveau des scopes 1 à 3). Les entreprises peinent à mesurer et à superviser ce critère qu’elles savent pourtant décisif. Et vous connaissez l’adage : « Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez mesurer ». Rares sont les leaders qui peuvent répondre à la question suivante : quelle est votre empreinte CO2 ?
Moteur du renforcement du développement durable, l’UE a adopté la directive rendant le Rapport de développement durable obligatoire pour les entreprises à partir de 2024.
Des pratiques conformes au développement durable et une empreinte CO2 acceptable constitueront indéniablement un avantage compétitif. Les millennials et la génération Z sont un véritable aiguillon dans le domaine et les fabricants doivent en tenir compte. Avec un prix du carbone oscillant entre 70 et 100 euros la tonne en Europe, il est évident que cela représente également un facteur de réduction des coûts.
Le lien entre transformation numérique et développement durable est souvent négligé. Pourtant, les leaders de l’industrie intègrent de façon proactive et en temps réel le développement durable à leurs technologies telles que le cloud, la cybersécurité et l’IoT. La migration des data centers locaux vers le cloud est considérée comme un moyen très efficace de diminuer les émissions de CO2.
Si l’on prend l’exemple de l’industrie manufacturière allemande, une étude de Bitkom, réalisée par Accenture, a conclu qu’avec une numérisation accélérée, les réductions d’émissions dans le secteur manufacturier représenteraient plus de 50 % du total des efforts de réduction du CO2. Il n’est donc pas surprenant que Hannover Messe 2022, l’événement le plus important au monde pour la technologie industrielle, se concentre sur la numérisation et le développement durable.
Splunk dote les organisations des capacités nécessaires pour obtenir des informations approfondies sur leur empreinte carbone, et ainsi prendre des mesures pour atteindre leurs objectifs de neutralité carbone.
D’une part, Splunk fournit des visualisations d’ensemble via un tableau de bord qui regroupe les informations des environnements cloud, multicloud, hybrides, edge et locaux. D’autre part, Splunk permet aux fabricants d’étudier en détail et en temps réel les principales sources d’émissions au niveau des scopes 1 à 3. Grâce aux outils prêts à l’emploi, aux calculs prédéfinis, aux API et aux intégrations, la mise en place de la supervision est rapide.
En ciblant dans un premier temps les options les plus rentables comme « la migration vers le cloud des data centers locaux », les fabricants gagnent en visibilité sur l’empreinte CO2 de leur data center global mais aussi, à une échelle plus fine, sur celle des services Splunk comme Splunk Enterprise ou Splunk Enterprise Security. Ces migrations vers le cloud engendrent en moyenne 80 % d’économies.
Scénario d’utilisation clé : Migration vers le cloud des data centers locaux
L’entreprise d’ingénierie danoise FLSmidth s’est appuyée sur Splunk pour créer des tableaux de bord de CO2 et suivre ses efforts visant à réduire à zéro les émissions dans l’exploitation minière et la cimenterie, afin d’offrir un avenir durable à ces industries.
Les fabricants sont assis sur une mine d’or. D’après les estimations, 70 % des données du secteur manufacturier sont sous-exploitées.
Bien sûr, il existe des solutions axées sur les données pour les fonctions importantes comme la production, la chaîne de valeur et les processus de service, mais elles fonctionnent essentiellement pour des organisations isolées. Il manque un fil conducteur cohérent pour unir les données de toute l’organisation et offrir une visibilité de bout en bout, en particulier pour les processus critiques. De ce fait, de nombreuses organisations sont aux prises avec une myriade d’outils ponctuels qui fragmentent la supervision et la rendent particulièrement pénible.
Avec la poursuite du passage à une infrastructure multicloud ou hybride, les organisations rencontrent des difficultés grandissantes. La visibilité se réduit, les burn outs se font plus fréquents. Face à cela, un seul remède : la maîtrise de l’observabilité.
La puissance des données, l’automatisation des corrélations et du contexte, la visibilité finale et le dépannage guidé peuvent simplifier la vie des fabricants. Voici quelques exemples concrets pour définir la finalité de l’expérience client :
Il va sans dire qu’en améliorant votre visibilité de bout en bout, vous mettrez également au jour de nombreux coûts superflus et pourrez réaliser des économies considérables.
Profitez des avantages de notre solution globale de supervision des processus et de prédiction pour les services stratégiques afin de réduire les silos. Repérez et réparez rapidement les problèmes, réduisez les délais de commercialisation et offrez des services stratégiques de meilleure qualité, aussi bien en interne qu’en externe. Résolvez les problèmes en quelques secondes grâce au seul cloud d’observabilité nativement basé sur OpenTelemetry, axé sur l’analyse et couvrant l’intégralité de la pile.
Des champs d’orge au comptoir : pour assurer la fluidité du brassage, de la chaîne d’approvisionnement et des processus financiers, Heineken s’appuie sur la plateforme Splunk pour avoir une visibilité sur ses immenses systèmes.
Si l’on se réfère à la matrice de confusion classique, la bonne nouvelle est que les fabricants « savent qu’ils ne savent pas », ce qui signifie qu’ils sont conscients des incertitudes à venir.Si vous pensez que ce n’est pas une bonne nouvelle, pensez simplement à toutes les organisations qui ont subi une cyberattaque mais qui ne le savent pas encore. Il faut en moyenne 140 jours pour détecter une violation, période durant laquelle ces organisations sont coincées à l’étape où elles « ne savent pas qu’elles ne savent pas ».
Conscients des incertitudes à venir, les fabricants proactifs peuvent poser les bases de la résilience, exploiter la puissance des données et combler leurs lacunes en matière de sécurité, d’automatisation, de développement durable et de visibilité de bout en bout grâce à des stratégies cloud et locales équilibrées.
Plus important encore, la mise en place d’une résilience s’appuie en priorité sur la formation et l’éducation. Vous trouverez ici plus de vingt modules d’e-learning Splunk GRATUITS et accessibles à TOUS.
Et si vous souhaitez vous informer un peu plus, nous avons également ce qu’il vous faut dans les ressources ci-dessous.
*Cet article est une traduction de celui initialement publié sur le blog Splunk anglais.
La plateforme Splunk élimine les obstacles qui séparent les données de l'action, pour donner aux équipes d'observabilité, d'IT et de sécurité les moyens de préserver la sécurité, la résilience et le pouvoir d'innovation de leur organisation.
Fondée en 2003, Splunk est une entreprise internationale. Ses plus de 7 500 employés, les Splunkers, ont déjà obtenu plus de 1 020 brevets à ce jour, et ses solutions sont disponibles dans 21 régions du monde. Ouverte et extensible, la plateforme de données Splunk prend en charge les données de tous les environnements pour donner à toutes les équipes d'une entreprise une visibilité complète et contextualisée sur l'ensemble des interactions et des processus métier. Splunk, une base solide pour vos données.